Dimanche 15 mars 7 15 /03 /Mars 22:18
Paradoxalement à mon écrit précédent, je peux ne ressentir aucune peur ni aucune gêne à dévisager les hommes de manière explicite. Cette semaine, j'en aurai mis quelques uns dans mon lit avec grand plaisir. Notamment un en particulier.
C'était un matin où je n'avais pas le courage de jouer les midinettes et les filles fragiles, non, pas de façade trompeuse et manipulatrice qui voudrait faire croire aux hommes que je ne suis qu'une pauvre petite chose. Il n'était pas encore 9 heures que j'avais déjà envie de faire l'amour.
Il se tenait là, debout contre la vitre, à lire je-ne-sais-quoi. Beau gosse, la quarantaine, quelques cheveux blancs et propre sur lui. Un commercial ou un banquier, un qui brasse des chiffres, un important avec un air un rien supérieur, un rien prétentieux. Un qui ne s'accrochera pas avec des sentiments dont je ne saurais quoi faire.
A priori pas d'alliance, c'est déjà ça même si ce critère n'est pas toujours fiable. Je l'ai regardé, droit des les yeux et puis j'ai laissé courir mon regard le long de son corps, m'attardant sur son entrejambe, seul élément de mon intérêt du moment. Il a eu l'air gêné, s'est replongé dans sa lecture non sans me lancer de rapides coups d'oeil. Je n'ai pas détourné le regard, j'ai mordu mes lèvres de manière plus lascive et j'ai continué à apprécier le paysage. Sans discrétion, sans gêne, un matage en bonne et due forme.
Notre métro s'est arrêté et j'ai changé de ligne, le perdant dans la foule et pensant avoir eu mon fantasme du jour sans suite. Il s'est trouvé être dans le wagon de mon métro suivant.
Il m'a regardé, j'ai fait celle qui ne le voyait pas et me suis mise devant lui, en lui tournant le dos. D'autres gens sont entrés et m'ont forcée à me rapprocher de lui, sans que nos corps ne se touchent pour autant. Le wagon s'est fermé et le métro est parti. Tout doucement, il s'est mis à respirer l'odeur de mes cheveux. Je pouvais presque sentir son souffle dans mon cou. Des gens sont descendus mais il ne s'est pas écarté. Puis le wagon s'est de nouveau rempli et cette fois-ci, je me suis rapprochée de lui en toute innocence.
Mes fesses arrivaient à hauteur de son sexe et doucement je les ai collées à sa queue, profitant des mouvements du métro pour faire glisser le tissu de mon pantalon contre le sien. J'ai senti son sexe grandir et se faire plus dur contre moi. Moi même, je sentais mon string se mouiller sous l'action de mes fantasmes...
J'ai entendu son souffle s'accélérer et il s'est reculé un peu, pour ne plus me toucher. Descendant à la prochaine station où la sortie se faisait de l'autre côté que les autres, je me suis retournée pour me mettre dans le sens de la marche et j'ai collé mes seins contre lui, toujours sans lui adresser un regard. Il n'osait plus bouger, je le voyais en coin me lancer des regards. Juste avant de descendre, j'ai plongé mes yeux dans les siens et lui ai sourit, mettant dans ce regard toute l'innocence de mes vingt ans et quelques, comme pour lui dire de ne pas avoir peur, lui, plus âgé et plus mûr, d'une petite jeunette comme moi.
Puis je suis descendue et j'ai continué ma journée, qui avait ma foi, commencé de façon assez plaisante.
Par Envers du décor - Publié dans : recherche du sexe - Communauté : xFantasmesx
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Dimanche 8 mars 7 08 /03 /Mars 01:05
Trois mois que je n'ai pas fait l'amour, trois mois que je n'ai eu quelques contacts poussés avec un homme. Pour une vingtenaire en pleine santé, cela me semble long. Non, en fait, l'âge ne compte pas, la santé non plus dans une certaine limite. C'est moi qui trouve ça long. Je n'ai pas envie de hard, d'expérience multiple ou extrême, quelque chose de simple... Pas de plan cul sous la main...
Mais justement, comment trouver quelque chose de simple sans risquer sa peau ?
Paris est une grande ville et je me doute bien qu'il doit y avoir plein d'hommes prêts à s'insérer en moi mais comment trier le bon grain de l'ivraie ? En clair : comment éviter les tarés, les pervers, les psychopathes et autres violeurs ?
Rencontrer un mec dans un bar, dans le métro ou n'importe où ? Et quoi ? Lui dire quoi ? Comment savoir qu'il ne sera pas dangereux sans pour autant passer des heures à le connaitre puisque je suis là pour le sexe.. Le ramener chez moi ? Pour qu'il sache ensuite où j'habite, merci ! Allez chez lui ? Et prendre le risque de finir séquestrée dans une cave ? Comment être sûre de ne pas devenir la proie d'un malade ?

J'ai toujours pensé que les femmes qui devenaient des victimes perdaient à un moment ou un autre le contrôle de la situation. Attention, je ne dis pas qu'elles l'avaient cherché ou qu'elles étaient bêtes, qui peut savoir où se terre le prochain malade qui vous violera ou vous laissera pour morte... C'est juste que certaines décisions entraînent des risques, la situation peut mal tourner et finir de manière désagréable ou tragique. Je ne suis pas une victime et ne veut pas en être une. Lorsque je rentre le soir, je regarde les hommes droit dans les yeux pour leur montrer que je n'ai pas peur d'eux. Mais je ne traine pas inutilement, je glisse mes clés entre mes doigts et n'ai pas l'air trop aimable ou souriante.
Traitez moi de parano ou de flippée, mais il ne m'est pour le moment jamais rien arrivé. Je fais toujours en sorte de ne pas me mettre en situation de faiblesse ou de proie.

Comment rencontrer simplement un homme pour baiser, sans qu'il soit taré ou violent ? J'en arrive à ne rien faire à force d'être vigileante ! Mais j'ai trop entendu d'histoires de viols, de coups, de sida, de réseaux et de dérives pour prendre le risque de coucher avec le premier venu.
Je n'ai pas de temps à perdre, si je dois commencer à l'écouter raconter sa vie, autant me lancer dans la recherche d'une relation long terme.
Et ne me parlez pas d'internet, même si je surmontais ma répugnance à rencontrer ainsi des gens, le problème reste le même. Il faudrait inventer un cabinet de recrutement de plan culs : des gens sains (mais où commence la folie ?) pour une heure de plaisir, chambre fournie :-)
Pas gagné !
Par Envers du décor - Publié dans : recherche du sexe - Communauté : Erotisme
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Mercredi 18 février 3 18 /02 /Fév 22:49
Ce n'est pas de l'amour. Non, ça n'est pas ça. Je ne suis pas en train de tomber amoureuse de mon boss. Juste qu'il me trouble. Juste qu'il m'excite. On m'a demandé par provocation si j'avais envie de lui. J'ai répondu oui. Sans gêne ni dissimulation. Oui, j'ai envie de coucher avec lui. Mon comportement et mes sensations s'apparentent actuellement à ce qu'on nomme d'habitude le désir masculin.
Je ne peux m'empêcher de mater ses belles petites fesses quand il se lève, je fixe ses lèvres quand il me parle, j'imagine le bruit de mes ongles sur son jean. Je ne veux pas qu'il largue sa copine, je ne veux pas que tout soit bouleversé, je ne propose pas une histoire d'amour.
D'ailleurs je ne propose rien. Je me contente de regarder, d'imaginer. Je pose ma main sur sa cuisse en réunion lorsque je lui explique quelque chose. Je m'approche très près de lui pour sentir son parfum. Je passe du gloss sur mes lèvres et mange les bonbons qu'il aime tant quand il doit me montrer quelquechose sur ordinateur.
J'utilise même des techniques usitées et grossières : un string qui dépasse, un décolleté profond, une bretelle de soutien-gorge qui glisse... très fin vraiment !
Son comportement n'a pourtant rien de suspect ni de suggestif, j'ai totalement conscience que tout ceci ne rime à rien, ne donnera rien, peut m'apporter des ennuis même ! Mais on est très proches, je l'adore, il m'aime bien je crois. Il est très tactile lui aussi, il m'appelle ma petite chérie, me fait des cadeaux, on se fait des câlins parfois, on fait des bisous à l'autre de force pour l'embêter... En l'écrivant, je me rends compte que c'est peut-être pas très sain quand même comme relation.
Comme faites-vous, vous les hommes ?
Parce que ça vous arrive tout le temps non ? D'avoir envie de coucher avec une fille avec qui c'est juste pas possible ? Que faire alors pour se débarasser de cette envie, de cette sorte de fixation ? Surtout qu'il est difficile d'ignorer quelqu'un qui travaille 8 heures par jours à côté de vous.
C'est de plus en plus n'importe quoi...
Par Envers du décor - Publié dans : sexe et compagnie - Communauté : xFantasmesx
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Lundi 9 février 1 09 /02 /Fév 23:05
Ce soir j'ai besoin d'un exutoire, pour déverser ma rage. Ca tombe bien, j'ai créé cet endroit spécialement pour ça. Ce soir j'ai eu envie de frapper dans un mur ou sur quelqu'un, j'ai eu envie de piétiner de rage. Je ne sais pas ce qui s'est passé, toute la journée je me suis sentie tendue, fatiguée, déprimée. Je ne sais même plus à quoi la journée est passée, mais elle est passée.
Je me suis prise par la main à plusieurs reprises, pour ne pas tomber de l'autre côté, cet autre côté que je ne fréquente plus depuis quelques temps et là où je ne veux plus retomber... Mais aujourd'hui, j'ai eu des accès de rage, incontrôlable, immodéré. Est-ce le fait d'arrêter de fumer, d'être au régime, célibataire et en mauvaise période de mois, tout ça à la fois ?
J'ai ai voulu à ma chef de m'avoir fait poireauté toute la journée pour retarder ma réunion de deux heures, j'en ai voulu au big boss de m'avoir interrompue sans discontinué pour avorté finalement le projet et ma présentation en repoussant ça à deux jours, pour me laisser le temps d'étoffer. Etoffer alors que j'ai passé 5 heures jeudi après midi à tailler dans ma présentation justement. Sous les conseils de THE directrice mkg de mes fesses qui voulait du court, du précis, du décisionnel. Ah j'enrage de m'être converte de ridicule à cette première présentation, alors que ce n'est même pas de ma faute. J'en hurlerai lorsque je repense à tous ces "petits conseils" à la mord-moi-le-noeud. Genre je connais mon big boss, genre il veut ça et ça !  Ben pas du tout non ! On est bien tous passés pour des cons !
Du coup je suis pratiquement parti en claquant la porte, elle me dit tu veux qu'on parle, t'as l'air déprimé, tu veux pas rester un peu. Et moi la boule au ventre, les larmes aux yeux, non non, j'ai traversé le couloir sans même me retourner... Excessif quand même ! Je vais avoir l'air fine demain ! Je lui dirais que c'est à cause de la cigarette, saleté de sevrage !
Pourvu qu'elle n'en ait pas parlé à mon chef à moi. Lui aussi j'ai été en colère et déprimé à cause de lui. Parce que je l'adore, je l'adore un peu trop même. Et qu'il m'appelle ma petite chérie. Il appelle sa copine comme ça aussi. Ca fait 5 ans qu'ils sont ensemble, c'est une véritable bombe, ils parlent de faire un bébé, enfin elle surtout. Et moi, je suis là, comme une conne, à recherche le moindre bisou de sa part, j'aime quand on travaille serré ensemble devant l'ordinateur... J'ai rêvé qu'on faisait l'amour, enfin presque. Au dernier moment il disait qu'il ne pouvait pas, à cause de sa copine.
C'est n'importe quoi tout ça, je suis sure que c'est une question d'hormones à la con et de fatigue et de solitude amoncellée, qui fait que dans 3 jours ça me fera bien marrer.
Mais ce soir j'étais en colère et j'avais besoin de le dire, de l'écrire en tout cas.
Ca va mieux je crois !
Par Envers du décor - Publié dans : haine et jugement - Communauté : Erotisme
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Lundi 26 janvier 1 26 /01 /Jan 23:34
Jouir oui...
Pleurer non !

Il est fini le temps de la gentille fille qui tombait amoureuse comme on tombe d'une chaise.
Désormais je ne laisserai plus un homme me dépecer le coeur et me laisser comme morte...

Je crois que ce blog est le témoin de cette transformation.
L'autre moi est finie, terminée, reléguée au placard, brulée sur un trottoir.
Je dompte mes obsessions et les transforme en une énergie plus vive.

Fini la destruction, fini la soumission
Je ne suis plus aussi maléable, trop longtemps le pantin d'hommes sans coeur et sans scrupules

Les vierges ne font que souffir, les putains seules connaissent le chemin de la liberté et du bonheur
Epargnez moi les sentiments vaseux et les histoires mielleuses

Donnez du vrai, du pur, du violent mais du sincère
Je choisis enfin ma vie, je vis enfin mes choix...
Par Envers du décor - Publié dans : sexe et compagnie - Communauté : Erotisme
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Dimanche 18 janvier 7 18 /01 /Jan 23:08
Il n'est pas encore trop tard pour vous souhaiter à tous une très bonne et heureuse année 2009. J'espère que vous me pardonnerez mon absence, je ne peux malheureusement écrire sur ce blog qu'en totale discrétion et surtout seulement de mon ordinateur, ce qui n'a pas été aisé pendant les fêtes de fin d'année.
Quoi qu'il en soit, je vous souhaite de l'amour, du plaisir, du désir, de l'envie, des sensations, des sentiments et de pendre soin les uns des autres.
Quant à moi, je démarre une nouvelle ville dans la Capitale, qui je l'espère, me réserve des surprises en tout genre...
Par Envers du décor - Publié dans : vie du blog - Communauté : Erotisme
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Dimanche 30 novembre 7 30 /11 /Nov 16:40

Telle une drogue, le sexe s'insinue sous votre peau, dans vos veines, dans votre tête. Lorsque le sexe s'absente de votre vie, vous commencez par souffrir, souffir de manque. Vous le recherchez par tous les moyens et parfois vous dépassez ce besoin. La vie usante et éphémère a raison de vos capacités érotiques et de votre sensualité animale. Les jours passent sans que vous ne pensiez seulement au sexe, bien absorbée par d'autres problématiques.

Et puis il va suffire d'un mot, d'une phrase, d'une image pour sentir au fond de mes tripes et entre mes cuisses la chaleur caractéristique du désir. C'est là que j'ai besoin d'images, de mots, d'odeurs.

J'ai toujours pratiqué la masturbation comme cela, un peu comme les hommes peut-être, à moins que les femmes fassent aussi comme moi. J'aime lire un récit érotique sur un très bon site web que je vous recommande, j'aime voir quelques images suggestives, j'aime entendre les gémissements des hommes s'enfonçant avec fureur dans le trou mystérieux d'une belle salope à quatre pattes.

Ces désirs sont des pulsions, pulsions rapides et courtes. Je ressens un léger sentiment de honte parfois à chercher ces récits et ces vidéos afin de jouir. Mais le sentiment de honte s'efface derrière le plaisir de la jouissance. Je ne fais de mal à personne, personne d'autre que moi n'utilisant mon ordinateur et quand bien même, j'efface toujours mes traces, afin de conserver secret cet "envers du décor", vous l'aurez compris.

Je finis par avoir des critères exigeants en terme de recherche pour cette excitation. J'aime les vidéos/récits/images de sexe à trois : une fille et deux hommes. J'aime voir ces filles soumises, à la merci d'hommes. Je ne crache pas sur une jeune fille avec un homme plus vieux. Par contre je ne supporte pas les femmes mûres, je n'aime pas le côté trop amateur ou la non présence de préservatifs. Je n'aime pas voir les filles souffrir ou des choses trop glauques. Je suis assez classique finalement dans mes fantasmes. Une bonne double pénétration me convient très bien.

J'aime aussi avoir une histoire. Celle d'une jeune fille se baladant à la campagne, qui va jouer les allumeuses, les aguicheuses, pour se faire gentillement doigter par un paysan passant par là. Et puis ils se font surprendre par un voisin qui se rend compte qu'il y a toujours de la place pour les copains qui passent... Ca j'aime, c'est frais, c'est simple. Si un rien m'excite, un rien peut me bloquer également. Des récits trop détaillés ou trop longs, bourrés de fautes ou jouant sur le coté ethnique comme un critère, tout ça n'est pas vraiment ma tasse de thé.

Je reproche d'ailleurs au porno de manquer de scénario, de jouer trop le sexe pour le sexe. J'aime qu'on me raconte des histoires, même si ce sont des histoires de cul. C'est pour cela aussi que je vais lire vos blogs, pour ceux qui en tiennent.

Je vous laisse, toute cette histoire m'a réchauffée dirais-je..

Par Envers du décor - Publié dans : sexe et compagnie - Communauté : xFantasmesx
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Samedi 29 novembre 6 29 /11 /Nov 11:48

Lorsque je reviens tracer quelques lignes ici je me demande comment j'ai pu rester aussi longtemps sans le faire. En fait, comme son nom l'indique, ce blog est un envers de décor. Il y a donc un "endroit du décor" si je puis dire, qui réclame énormément de temps et d'énergie puisque c'est ma vie. Mais je finis par me dire que l'envers est aussi ma vie, c'est juste un endroit plus intime, plus caché..

Lorsque je relis Dégel, mon dernier article, je me rends compte du chemin parcouru depuis. Ce retour à la vie et au ressenti n'était que la dernière étape d'un processus de plusieurs années qui touche enfin à sa fin. Je suis aujourd'hui devant ma vie et je vois le chemin qui s'ouvre devant moi. Il est plus net, plus droit et moins effrayant qu'il ne l'a jamais été. Aujourd'hui je crois que je n'ai plus peur. Je suis tellement tombée et je me suis tellement relevée avec les paumes en feu et les genoux en sang que je pense à présent être assez forte et me connaitre assez pour encaisser les futures chutes.

Pour preuve je vais vous parler un peu de sexe tout de même. Ne sommes-nous pas là pour ça ? Il s'avère donc que pour des raisons matérielles je me suis retrouvée dans le lit de mon ex il y a quelques semaines. Pour information, nous sommes restés deux ans ensemble et il m'a laissé pour des raisons géographiques qui n'ont plus raison d'exister aujourd'hui mais j'ai refusé de me remettre avec lui il y a 6 mois parce que bon, y'a pas écrit girouette non plus ! Il est avec une fille depuis un mois environ. J'avoue que j'ai du mal à accepter cette histoire car je sens que ce n'est pas un plan baise comme il a eu jusqu'à présent. Nous sommes donc dans son lit prêts à dormir. Il me parle d'elle et me raconte en long en large comment et pourquoi cette histoire est sérieuse... 

Et puis nous commençons à nous caresser, à nous embrasser. Il me dit qu'il n'a pas envie d'avoir envie. Je lui la joue "faisons le une dernière fois". Il cède au bout de ... dix minutes ? Je savourais ma victoire, le voilà avec ses grands sentiments en train de me faire l'amour. Sa copine lui a même envoyé un texto, cela ne l'a pas déconcentré dans l'action plus que ça le garçon. Il me dit "tu m'excites tellement que je suis au bord de jouir" et comme je lui signifiais mon mécontentement il a ajouté qu'il était prêt à recommencer une seconde fois...

Comme toujours ce fut très bon...

Simplement j'ai pu constater toute l'ampleur de la mauvaise foi masculine le lendemain matin. Monsieur était bien furieux d'avoir trompé sa copine. Je lui ai rappelé que je ne l'avais pas violé et que c'était un problème entre lui et lui-même !

De tout ça, plusieurs questions  : est-il vraiment amoureux d'elle en définitive ? Le sexe et l'amour sont différents donc peut-on en déduire que les mecs pensent avec leur queue ? 

Par contre je ne suis pas super fière d'avoir brisé ma seule et unique règle en terme de sexe : ce qui est pris n'est plus à prendre ! Ma solidarité féminine a du glisser sous le lit en même temps que mes sous-vêtements... Nous dirons que dans ce cas j'étais là la première et que ce n'est pas vraiment aller chercher le mec d'une autre ! Enfin si quand même....

Tant pis! Ou tant mieux ! Je me sens très en accord avec tout ça, je n'ai pas de problème de conscience et je continue d'aller de l'avant !

Je suis pressée de revenir sur le marché, ma vie a été trop occupée ces temps-ci pour avoir le temps d'y glisser un amant ou deux mais les choses vont changer :)

Par Envers du décor - Publié dans : sexe et compagnie - Communauté : Erotisme
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Mardi 21 octobre 2 21 /10 /Oct 20:44
Il y a longtemps que je veux écrire ici, parce que c'est définitivement un exutoire, un anonymat libérateur, une sorte de thérapie, même si je suis persuadée que chaque blog l'est. Aujourd'hui, pas de cul, je préviens à l'avance, si vous cherchait du juteux et de l'anecdotique, ce ne sera pas pour cette fois-ci. Ce soir je vous parle de la fonte des neiges.
Vous ne vous souvenez pas, pour la bonne raison que ce blog n'était pas encore créé, mais il y a un peu plus d'un an de cela j'ai subit une rupture plutôt douloureuse. Du moins elle aurait du l'être. J'ai tout perdu, du jour au lendemain, sans raisons ni explications, après deux ans de relation. J'ai cru que mon coeur allait éclater sur un coin de trottoir mais étrangement je m'en suis assez vite remise. J'étais persuadée que c'était grâce à ma thérapie que je menais en parallèle mais en réalité j'avais mis mon coeur dans la glace. Comme un membre qu'on vient de trancher, j'ai mis tout ça sous verre, sous clé, gelé dans l'instant afin de ne pas trop souffrir. C'est comme si mon coeur s'était déconnecté pour survivre.
Persuadée d'avoir été une grande fille, j'ai vécu cet hiver de solitude qui a donné lieu à l'ouverture de cet espace afin de ne pas finir rongée par le désir d'expression sans censure. J'ai revu mon ex, j'ai couché avec un homme de 20 ans de plus que moi, j'ai eu une relation avec un mec nul au lit, bref j'ai pas mal vécu quoi, le tout avec un détachement assez exemplaire.
Et puis je ne sais pas pourquoi, la glace a fondu.
Le dernier week end avec mon ex a été terrible, nous nous comportions comme un couple et pourtant nous n'en sommes pas un. Jusqu'à présent je gérais très bien cela, mais là ça a été trop. Et depuis, j'ai récupéré ce putain d'organe à la con qu'on nomme le coeur. Je sens la glace autour qui fond, grâce à des beaux yeux verts, grâce au sourire d'un enfant, grâce à un bruissement de vent dans les feuilles.
Si la semaine dernière a été une énorme explosion de fête et de joie, aujourd'hui ça fait deux jours que je n'arrête pas de pleurer.
Je vous avais parlé de A. longuement en janvier, février et mars je crois. J'ai trouvé sur Internet des photos de lui avec sa copine. Je n'arrête pas de pleurer et de regarder ces photos. Hier soir j'ai même failli rendre mon diner, pliée en deux de douleur... Pour un mec avec qui je ne suis même pas sortie !! Je sais depuis 3 mois qu'il a une copine en plus !
Et non, je pleure, tout le temps, partout, dans la rue, dans le bus. Je ne réponds plus au téléphone. Ce soir je suis dans mon lit toute habillée, je n'ai pas le courage de manger. J'ai envie de rien, je ne peux penser à rien.
Pourtant je ne me sens pas déprimée, je sais vraiment que c'est passager. Quelle connerie d'avoir recommencé à ressentir des choses...
C'est le dégel !
Par Envers du décor - Publié dans : haine et jugement - Communauté : Erotisme
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Dimanche 14 septembre 7 14 /09 /Sep 11:14
De retour de vacances depuis déjà quelques semaines, je n'ai pas eu le temps d'écrire ici. J'ai bien pensé à vous, enfin à moi, au sexe, aux relations, etc. En réalité je n'ai pas grandes aventures érotiques à vous conter, puisque j'ai fait un peu le vide dans ma vie sexuelle. Pour tout avouer, je n'ai pas vraiment envie de rencontrer quelqu'un, de vivre une histoire. Je traverse une passe où je suis persuadée que l'amour est une connerie, inventée par la pub pour nous vendre du Coca. Bon, j'exagère un peu mais concrètement, je ne me pense plus à deux.
Trop compliqué, trop décevant, trop perturbant, je ne sais pas exactement ce qui me pousse à considérer une probable relation amoureuse comme la onzième plaie d'Egypte mais le résultat est là, je fuis tout homme qui tenterait d'envoyer des signes en direction d'un rapprochement.
Sauf pour le sexe. Je reconnais et j'aprouve le fait d'avoir besoin de sexe, de manière régulière même. Donc je ne cherche que des partenaires d'un soir. Evoluant dans un milieu assez jeune, le problème est désormais ici. Ces pauvres petits vingtenaires ne sont pas encore assez blasés. Ils veulent une histoire, une vraie, avec des sentiments et blablabla... Je vous assure, si le bruit court que tous les hommes ne pensent qu'à ça, il faut leur laisser quelques années pour qu'ils sachent enfin profiter de ce qui est bien.
Il me faudrait rencontrer un homme plus mûr donc. Mon amant quarantenaire m'a dit avoir "trouvé la femme de sa vie" ce que j'interprète comme une indisponibilité de sa part, ainsi qu'au passage une preuve évidente de la naïveté qui l'anime encore, mais passons.
Donc un homme, un vrai, un qui ne me casserait pas les bonbons, qui ne me demanderait pas mon numéro, ni même mon nom tiens. Le souci étant toujours d'éviter les barges, les pervers, les fous tout simplement. On ne peut pas raisonnablement chercher à se faire sauter par le premier mec venu sans espérer de lendemain et ne pas prendre le risque de tomber sur des malades.
Et c'est là que le camp des "relations" reprend du terrain avec l'option "apprendre à connaitre l'autre".
Ouais... ça va me fatiguer d'appprendre à connaitre quelqu'un. Surtout un mec. Je vous dis, je me sentirais presque une âme de lesbienne en ce moment, si je n'aimais pas tant les bites...
Par Envers du décor - Publié dans : question autour de ça - Communauté : Erotisme
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