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Vendredi 18 décembre 5 18 /12 /Déc 12:24
enlacer.jpg Dire que je vous ai abandonné serait un euphémisme. Je n'ai rien posté ici depuis plusieurs mois et sachez que je suis désolée de vous avoir laissé de cette manière.
Je pourrais vous dire que je n'avais rien à dire. Et d'une certaine façon c'est peut-être vrai.
Je me souviens avoir lu chez un philosophe dont j'ai oublié le nom que les gens heureux n'ont pas d'histoire. Il est en effet rare de lire un livre, de voir un film ou même de raconter quelque chose de passionnant sur le bonheur. Car finalement le bonheur ça ne se dit pas, ça se vit.

Donc le bonheur. Et l'amour.
Depuis bientôt six mois je suis avec cet homme dont je vous parlais dans mes derniers articles.
Quand je me retrouve à parler de cette relation qui a l'air "sérieuse" comme ont dit, les mots me manquent, que ce soit auprès de mes amis dans la "vraie" vie ou même à vous sur ce blog où pourtant j'ai fait tombé depuis longtemps la barrière de la pudeur ou de la retenue.
Tout va bien. Nous sommes heureux. Je le suis et j'aime à penser qu'il l'est également.

C'est étrange lorsque je relis "Pendant", j'ai le sentiment que les choses n'ont pas vraiment changées. C'est vrai, c'est un homme qui n'a pas besoin d'un contact permanent lorsque nous sommes éloignés. C'est également quelqu'un qui ne me narcississise pas. Moi qui aimerait être adulée, traitée comme une princesse, que mon homme soit ivre de passion pour moi. Inutile de dire que tout ceci est donc vain et étrangement cela ne me surprend pas puisque j'ai toujours souhaité ces choses et je me suis toujours éprise d'hommes qui n'exprimaient pas leur sentiments, qui ne disaient "je t'aime" que sous la contrainte.

Alors je m'arme de patience et parfois je craque et je lui en parle et tant pis si j'ai l'air d'une femelle hystérique. Dis moi que je suis belle, dis moi que je t'excite, dis moi que je t'obscède, dis moi que tu m'aimes. Oui dis-le moi, dis-le moi si c'est vrai, dis-le moi si c'est fort.

Mais la plupart du temps, je me contente de l'observer. Mais qui est-il ? Connait-on jamais les gens que l'on aime ? Je me souviens de l'Autre qui est revenu hanter mes cauchermards cette nuit d'ailleurs. Lui aussi je l'ai observé pendant des années. Et lui je n'ai rien compris. Et c'est quand il est parti qu'enfin j'ai réussi à reconstituer le puzzle.
Alors celui-ci je ne veux pas qu'il parte non, je veux l'apprivoiser et ne pas lui faire peur. Mais parfois les mots sortent malgré moi de ma bouche et ma violence se déchaîne, mes petites questions insidieuses et mes remarques mesquines. Tout cette féminité frustrée et cette haine des hommes que je ressens parfois, je la déverse tel un poison.

J'ai décidé de progresser. Notamment sur la jalousie. Son métier l'oblige à travailler énormément avec des femmes, pas toujours très habillées (c'est un métier légal, je vous rassure) et certaines sont même devenues des amies. Oh oui, les pauvres, des amies toujours perturbées, esseulées, que la vie à maltraiter et qui viennent chercher chez MON homme réconfort et écoute. Comme on ne peut parait-il, pas exiger de l'autre qu'il n'ait plus d'amiEs, j'ai établi un discours qui a fait du bien surtout à moi-même je pense et qui apaise ma souffrance.
Je lui ai dit, écoute-moi, écoute-moi une seule et unique fois. Je ne partage pas. Je ne partage pas mon homme. Je partage ma maison, mon repas, mes cigarettes ou même mes amis s'il le faut mais je ne partage pas mon homme. Pour autant, je te veux libre. Libre de créer, libre de rêver. Je ne veux que jamais notre histoire ne t'emprisonne ou que tu te sentes prisonnier de mon amour. Je te veux aussi libre que moi.
Sois libre, aimons-nous, soyons heureux. Mais comme je ne partage pas, si un jour un seul une seule fois, tu oublies que je ne partage pas et que toi, tu te partages avec d'autres, alors tout ceci sera fini et tout ceci volera en éclats car jamais au grand jamais je ne pourrais pardonner.
Certaines femmes le peuvent, je ne les admire pas plus que je ne les juge. Nous sommes tous différents. Moi je ne partage pas et je ne pardonne pas.

Depuis nos rapports se sont apaisés sur ce point. Ce n'est pas une question de confiance, ni en soi, ni en les autres, ni d'engagement, ni d'exigence envers lui. Qu'est ce que l'amour est en droit d'exiger ? Mais rien du tout, même pas la fidélité, car l'amour ce n'est pas un contrat, ce n'est pas un carcan, c'est une chose que tu partages pour le coup ! Seulement après tu fais en fonction de tes opinions et de tes envies. Peux-tu passer par dessus le fait qu'il te trompe ? Oui ? Soyez heureux ! Tu ne peux pas ? Non ? Dites-vous au revoir pour être chacun heureux.

J'ai résolu ce point, je dois maintenant lui laisser encore et toujours du temps pour espérer qu'un jour peut-être il m'exprime plus ce qu'il est et ce qu'il ressent.
L'amour n'est pas un long fleuve tranquille.
Par Envers du décor - Publié dans : question autour de ça - Communauté : Erotisme
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