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Vendredi 5 février 5 05 /02 /Fév 19:13
anna-lyse.JPG Dans mon dernier article, je me gaussais des jaloux et des jalouses et me croyait plus forte que tout le monde, ah ah, pour avoir réussi à trouver la voie de la sérennité et de la paix dans le couple. La réalité est bien plus difficile que la théorie, vous vous en doutez. C'est pour cela qu'avant que la haine et le ressenti me tordent définitivement les entrailles, je voulais lui adresser ces mots, à Elle :


On ne se bat pas contre des filles comme toi J, on ne peut pas se battre, on peut que subir et haïr. On ne peut pas t'ignorer, ta beauté est à couper le souffle. Tes yeux appellent la luxure, ton corps est un pousse-au-crime et la courbe de tes lèvres laissent apercevoir la promesse d'un monde meilleur.
La jeunesse impertinente de ton adolescence me donne souvent envie de mourir mais la plupart du temps je voudrais que ce soit toi qui parte. J'en ai assez de toi, assez de ton existence qui empoisonne ma vie car tu es dans la sienne. Il me dit que votre relation n'est pas ce que je crois, il dit que tu es son amie, sa protégée, son enfant... As-tu seulement conscience de la femme que tu vas devenir demain ? Sais-tu seulement quelle bombe j'ai l'impression d'avoir dans les mains sans pouvoir rien faire pour la désarmorcer ? Je monte des plans, des plans sournois, des plans grotesques, qui ne donnent rien, que de l'aigreur et de la colère.
Ta fragilité, tes airs de gosse paumée, ton associabilité, tout cela m'insupporte et me grignote lentement mais sûrement la cervelle. Que crois-tu que je puisse faire J, quelles options s'ouvrent à moi ?

Tu crois que ça me fait rire tout cela ? Tu crois que c'est drôle de rentrer le soir et de trouver ton odeur chez lui, la trace de ton rouge à lèvres dans ses draps sous prétexte que vous travaillez ensemble. Et quand je me sers contre lui à la nuit tombée, tu pense que l'odeur entêtante d'amande douce ne me donne pas envie de me trancher les veines au rasoir.
Je ne supporte plus de voir ton visage et ton corps se découper dans chacune de ses oeuvres, je ne supporte plus de constater que je ne serais jamais ce que tu es, déjà défraîchie et déjà fanée.

Que va-t-il se passer J, si tu te rends compte demain qu'il a toujours été là pour toi, que c'est le seul homme à t'avoir toujours comprise, toujours soutenue ? Tu ne me laisses que les miettes, les miettes et le sale boulot. Car qui le soutient, lui, au quotidien, qui le porte à bout de bras, qui tente de lui montrer quelle force et quel talent il possède, même lorsque sa fureur contre le monde se retourne aussi contre moi.

Je t'en veux d'être si fragile, avec ton visage de poupée et ton corps de salope. Moi je vais bien, je me dis même que je vais trop bien pour lui. Moi j'avance, je continue, je suis motivée et dynamique, je me lève chaque matin avec l'énergie d'un jour nouveau et je ne baisse pas les bras.
Et toi, allanguie et blessée, tu le vois comme un rocher, comme ce qui t'empêche de ne pas couler.
Parfois j'aimerais que tu te noies, j'aimerais que tes idées noires prennent le pas sur ta santé mentale, que tu dérapes, que tu tombes et que je sois débarassée pour toujours de toi.
Regarde à quelles extrémités tu me pousses, moi la tendre, moi la gentille, qui est incapable de faire du mal à qui que ce soit.
J'ai vécu sans lui et je vivrai encore malheureusement après lui, car j'ai appris durant les années qu'il te manque ma petite, que le monde ne peut tourner autour d'une seule et unique personne.

Je n'ai même pas le droit de te connaître et de t'approcher, je ne peux pas respirer le même air que toi et me rendre compte à ton contact de mille défauts ou de mille indices qui me rassureraient sur l'amour qu'il me porte à moi.
Mais tu crois que je peux aborder le sujet ? Tu étais tabou, tu étais son secret, que j'ai forcé pour mieux sentir mes organes se tordrent quand il me parle de votre relation si spéciale. J'ai l'impression qu'il te cache, qu'il te garde pour lui et qu'il m'écarte de votre amitié.

Je me sens si vide J, à côté de toi, je me sens si laide. Je ne prendrais jamais le risque de lui demander de choisir entre toi et moi car j'ai bien trop peur que la réponse ne soit à la hauteur de mes espérances et qu'il ne me reste que des larmes et du vide après cela.
Je te déteste d'être ainsi, de l'avoir connu avant moi, de me voler ses secrets, ses pensées intimes et ce qu'il est profondément. Mais crois-tu que tous ces mots peuvent se dire ? Laisser ainsi apparaître cette nature jalouse et possessive qui est la mienne est impossible.

J'avoue aussi me laisser aller à la pitié parfois, à écouter l'histoire de ta vie qui n'est pas facile et d'entendre les épreuves que tu endures et d'avoir mal, mal pour toi. J'ai envie que tu ailles mieux, que tu ailles bien, que tu trouves la force de te battre dans ce monde et que tu ais moins ce besoin viscéral de lui.

On ne se bat pas contre des filles comme toi J, on ne se bat pas.
Par Envers du décor - Publié dans : haine et jugement - Communauté : Erotisme
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