Mercredi 6 février
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22:07
J'ai acheté du maquillage samedi. J'ai eu quelques échantillons par la vendeuse. Arrivée chez moi, j'ai décidé de
sentir ces parfums. L'un d'entre eux était pour homme. J'ai débouché le flacon et j'ai senti... Tout m'est revenu d'un coup! Comme Proust et sa madeleine... Comment je t'avais rencontré cet été.
J'ai revu ton visage, je me suis souvenue de ta silhouette, j'ai ressenti de nouveau la douleur que j'avais ressenti lorsque tu es parti en septembre. Ton odeur m'entourait... Je pensais à toi et
les traits de ton visage devenaient de plus en plus nets. J'ai laissé glisser mes doigts vers le bas. J'ai commencé à frotter le tissu de mon pantalon contre mon sexe. Je te respirais
presque... ta peau, ton corps. J'aurais eu envie que tu t'introduises en moi, que ton souffle s'accélère, que tu laisses aller et venir ta queue, que ton ventre se colle au
mien.
J'ai accéléré mes mouvements, je me sentais de plus en plus humide, j'ai encore
respiré un peu de ce parfum. Tu étais là, sur mon lit. J'ai eu envie de plus de violence, que tu me retournes pour me prendre par derrière, que tu colles le bas de ton ventre contre mes fesses,
que je te sentes au fond de moi.
J'ai senti venir l'orgasme. Je m'imaginais que toi aussi tu sentais
monter le désir, que tu enfonçerais tes ongles dans la peau de mon dos, que tu chuchoterais à mon oreille des mots à propos de mon excitation grandissante. J'aurais voulu que tu me possèdes, être
ta chose, être ton objet en ce moment.
Lorsque j'ai joui, j'ai regretté de ne pas sentir ton sperme
m'inonder. J'étais juste là, en train de prendre du plaisir en sentant ton parfum....
Depuis chaque soir,
de manière presque coupable, comme un plaisir pervers, je vaporise un peu de parfum sur le drap de mon lit. Je me couche de manière à sentir cette petite tache d'humidité et je m'endors en
glissant deux doigts dans mon sexe et en rêvant de ton retour...
Par Envers du décor
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Publié dans : recherche du sexe
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